dimanche 4 juillet 2010


A la découverte de la ville…

Day two – 03.07.2010

Les lumières de la ville scintillent par la fenêtre, se fondant dans les étoiles du ciel. Tunis brille de mille feux en cette chaude soirée d’été. Aujourd’hui, j’ai changé de chambre. A présent, c’est le lever du soleil sur l’océan qui me réveillera tous les jours. Que demander de plus !

Au programme ce matin, changement de chambre et test de niveau à l’Institut Bourguiba. Tout finit bien (j’ai bien dit finit, je ne préciserai pas le déroulement… !). Libérée de ces formalités, je suis libre de ma journée. Aucune contrainte à l’horizon, je fais ce que je veux.

Toutefois, un petit « mouchkil » (=problème): je n’ai pas de plan de Tunis. Impossible d’en trouver un ! Je pars donc à l’aventure ! Hop, je me dis que, si je sais par où je suis venue, je saurais par où repartir. Et me voilà partie. Ainsi, je m’aventure dans le centre ville, la médina. Je parcours les petites ruelles comblées d’artisanat, agencées dans ce qui me semble être un labyrinthe géant. Les commerçants sont plus aimables qu’insistants ; même si, je l’avoue, j’ai souvent fini par acheter deux articles chez un même commerçant alors que j’étais partie pour n’en acheter qu’un. Mais bon, soit, c’était très agréable.

Je marche, je marche… Wow ! Tout est superbe. J’adore ces rues, ces odeurs, cette fraîcheur de vivre dans la chaleur accablante de Tunis.

Je m’engouffre ensuite dans la partie « non-touristique » du souk. En 2 heures, je vois tout ce que l’on peut imaginer. Je crois que le plus grand « department store » du monde, c’est sans aucun doute un souk. Des traditionnelles épices aux tenues typiquement tunisiennes (marquées pourtant de « Levi’s ») en passant par la tuyauterie, les pyjamas et les robinets, on y trouve de tout.

Je prends le temps de m’arrêter dans un petit café pour me rafraîchir. Je vois les gens passer, le vendeur de journaux qui fume tranquillement, le policier qui vient lui acheter un journal. Je veux découvrir la ville, la culture, la vie des tunisiens. Je suis sûre qu’ils ont encore beaucoup à m’apprendre.

Avant de reprendre le chemin du retour, je m’attarde sur l’avenue Habib Bourguiba, je déambule, je m’envole, j’admire. Le soleil est doux en cette fin d’après-midi, la brise rafraîchissante agite les drapeaux de la place du 7 novembre.

Doucement, je reprends le chemin du retour. Quelle belle journée, encore !

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