jeudi 8 juillet 2010




Le calme... Day six - 7.07.2010

Retour à Carthage. J’ai finalement (re)fait (pour la millième fois...) le tour de la ville, mais ça y est, j’ai trouvé le fameux musée! N’empêche, il a failli encore une fois me filer entre les doigts… ! A l’intérieur, je ne n’ai rien trouvé d'absolument spectaculaire. Toutefois, j’avoue que moi et les musées ce n’est pas vraiment l'alchimie parfaite. Je préfère voir les œuvres dans leur cadre naturel, plutôt que dans un cadre de bois. Je préfère l’authentique au transposé.

Ma visite de Carthage conclue, je décide de me diriger vers le village voisin de Sidi Bou Saïd. Après 10 minutes de train, m’y voilà. Une fois sur place, j'apprends ma première leçon: toujours avoir un plan d'une ville avant de s’y rendre ! En effet, rebelote, je repars en sens inverse. J’avais pourtant demandé mon chemin à des policiers! "Oui oui tout droit puis deuxième à gauche…" Je m'exécute. Je marche, je continue de marcher, et puis je commence à me dire que c’est quand même assez long... Les voitures se raréfient et je vois de moins en moins de promeneurs. Etrange pour un bord de mer tout de même…! Finalemennt je décide de redemander mon chemin. "Nooonn prendre à droite puis continuer tout droit…". Soit, faire le chemin en sens inverse…

Bref, tout ça pour dire que j’ai fait un petit détour. Néanmoins, je ne le regrette pas. Je ne regrette jamais rien. Chaque détour dans la vie nous apprend quelque chose. Même s’il nous retarde dans nos projets, ce détour apporte un enseignement, même si celui-ci se limite à l'enseignement de la patience.

Cette fois-ci, le détour m’offre de merveilleux paysages. Désertes, les rues s’offrent à moi. Le mariage de bleu et de blanc dessine la ville. Le blanc semble de fondre dans l’océan que forme l’union du bleu des portes et le bleu du ciel. La douce lueur de fin de journée caresse les façades, titille les carreaux. Le calme est partout autour de moi, il se faufile en moi, m’envahi, m’emporte. Il n’y a que calme et sérénité. Que bleu et blanc. J'ère dans la ville, les yeux grands ouverts. Je veux tout voir, tout absorber. Pas seulement les images, mais la chaleur, les odeurs, l'atmosphère, la douceur de cette fin de journée.

Lentement je prends le chemin du retour. Le calme reste avec moi, il m’accompagne, me préserve. Je rentre, apaisée par tant de tranquillité. Quand j’arrive enfin à destination, la nuit est tombée, Tunis se repose. Seuls quelques cafés rugissent encore au son des matchs de foot. La ville est belle, la vie est belle.

1 commentaire:

  1. C'est comment Carthage? J'ai tellement lut sur cette ville et l'Empire! Tu sais qu'ils utilisaient une armee de mercenaires pour vaincre les Romains, et c'est une des raisons pour laquelle ils ont perdu la guerre!

    RépondreSupprimer